• Levallois (92)

  • 2009

  • Restructuration élargissement surélévation d’une péniche

  • MAO – PRIVEE

  • 400 m²

  • 1 500 000 €

  • Réalisé

LEVALLOIS (92)

On pourrait dire de cette péniche à la retraite, qu’elle monte à la ville, grossit, et revêt un smoking. A l’origine large de 5m de large et longue de 40m, la péniche s’est élargi de deux mètres, et supporte une nouvelle superstructure d’une trentaine de mètres. Ces bateaux conçus pour porter des charges colossales peuvent devenir l’objet de tous les fantasmes liés à la vie sur le fleuve. Dessus, le pont est dégagé et prend la forme d’un plateau de bois entièrement libre surplombant la Seine. Dans la cale, on circule sur une longueur de 40m sans interruption au travers d’une alternance d’espaces resserrés et plus ouverts, dilatations spatiales rappelant les cales des grands navires. La structure et l’organisation générale intérieure est entièrement symétrique comme le sont les plans des bateaux, et s’adapte ensuite au contexte particulier du fleuve. Le vocabulaire du projet emprunte au domaine maritime et fluvial, ainsi les éléments de remplissage en tôles pliées comme des palplanches supports des berges, l’arrière du bateau construit comme une timonerie panoramique, ou les 32 sabords éclairant la cale. L’ensemble plie à son avantage la rusticité propre aux constructions navales et invite à un nouveau regard sur la vie quotidienne du fleuve.

2009 / Restructuration élargissement surélévation d’une péniche (92)

On pourrait dire de cette péniche à la retraite, qu’elle monte à la ville, grossit, et revêt un smoking. A l’origine large de 5m de large et longue de 40m, la péniche s’est élargi de deux mètres, et supporte une nouvelle superstructure d’une trentaine de mètres. Ces bateaux conçus pour porter des charges colossales peuvent devenir l’objet de tous les fantasmes liés à la vie sur le fleuve. Dessus, le pont est dégagé et prend la forme d’un plateau de bois entièrement libre surplombant la Seine. Dans la cale, on circule sur une longueur de 40m sans interruption au travers d’une alternance d’espaces resserrés et plus ouverts, dilatations spatiales rappelant les cales des grands navires. La structure et l’organisation générale intérieure est entièrement symétrique comme le sont les plans des bateaux, et s’adapte ensuite au contexte particulier du fleuve. Le vocabulaire du projet emprunte au domaine maritime et fluvial, ainsi les éléments de remplissage en tôles pliées comme des palplanches supports des berges, l’arrière du bateau construit comme une timonerie panoramique, ou les 32 sabords éclairant la cale. L’ensemble plie à son avantage la rusticité propre aux constructions navales et invite à un nouveau regard sur la vie quotidienne du fleuve.